Déferlente de petites reines sur la ville

Chaque matin entre 8h30 et 9h on assiste à une déferlante de cyclistes qui débarquent du grand Londres vers le centre où ils vont travailler et d'où ils reviennent le soir. 

Vélos hollandais, vélos pliants, Boris bikes, (le vélib' londonien) et surtout, les vélos de course. C'est de ceux-là dont je vais parler aujourd'hui car ce phénomène m'interpelle. 

Ces cyclistes qui pédalent à vive allure en position aérodynamique sont des londoniens aisés surnommés MAMILS (middle-aged men in Lycra ) qui ont adopté le vélo comme mode de transport et le super équipement adhoc: caleçon moulant, blouson jaune fluo à bandes réfléchissantes, casque de pointe, lumières performantes, sac à dos stylé. Quand au vélo, n'en parlons pas ! des petites merveilles de technologie au design épuré. 

 Depuis quelques années, Londres est envahi par ces nouveaux spécimens de travailleurs urbains au look de coursier, essentiellement des hommes, (mais la part des femmes augmente) qui appartiennent à la classe moyenne supérieure et prennent les choses du vélo très au sérieux. Ce qui n'est pas sans poser de problèmes car taxis, bus, et cyclistes se disputent leur bande de bitume ( 25% des véhicules aux heures de pointe!) malgré les efforts de la municipalité qui projette d'ouvrir 5 "cycle superhighways" des autoroutes pour vélo, d'ici fin 2016. D'autre part, de nombreux quartiers tranquilles sont balisés comme itinéraires cyclistes afin de détourner ceux-ci des grands axes dangereux.

Evidemment, les services liés au vélo se sont énormément développés ces dernières années et on assiste à une éclosion de boutiques indépendantes, qui sont: ateliers de réparation, vente et souvent coffee-shop ou restauration. Le vélo, un mode de vie non seulement sportif mais qui mène vers plus de convivialité !

Patience, ce sera le sujet de mon prochain post!